L’Afrique brise le rêve algérien à Johannesburg
Par Abdelghani AOUIFIA
Johannesburg- Fatiguée des régimes belliqueux dont l’unique raison d’être est de semer la zizanie au détriment des aspirations des peuples au progrès et à la prospérité, l’Afrique a donné une véritable douche froide à l’Algérie à l’occasion du 25è sommet de l’Union africaine (UA) qui a clos ses travaux dans la nuit de lundi à mardi à Johannesburg.
Ne disposant d’aucune vision pour aider une Afrique pleine d’espoir pour le développement économique, humain et social, la délégation algérienne ayant fait le déplacement à la Cité d’Or, n’a rien trouvé de mieux que de tenter d’intoxiquer l’ouverture du conclave des chefs d’Etat et de gouvernement africains par ses thèses d’un autre âge et son acharnement gratuit contre le Maroc, un des pères fondateurs de l’Afrique indépendante et qui s’évertue à déployer sa force de projection multiple en faveur de la construction d’un continent en fédérant les énergies positives et les bonnes volontés où qu’elles soient.
Contrairement à tous les dirigeants africains, qui ont pris la parole à l’ouverture du sommet pour partager leur vision pour une Afrique prospère et libérée de ses conflits politiques et autres pesanteurs mutilantes, le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, qui a conduit la délégation de son pays au sommet, a cédé aux vieux démons d’un régime algérien sclérosé en s’attaquant au Maroc au lieu de faire part de la vision algérienne pour le développement de l’Afrique.
Parfaitement conscient que la question du Sahara marocain ne figure nulle part dans les débats du sommet de Johannesburg entièrement consacré aux questions économiques et sociales, notamment la promotion de la situation de la femme, le chef du gouvernement algérien a tenté de faire diversion – une fois encore – en allant évoquer un conflit que tout le monde sait qu’il a été créé de toutes pièces par le régime militaire d’Alger pour servir des desseins bien connus.
En effet, à l’exception du conseil de paix et de sécurité (PSC), conduit par l’Algérien Ismail Chergui, qui s’est forcé d’inclure des passages sur la question du Sahara dans un rapport distribué aux pays membres, les diverses séances du sommet africain n’ont pas abordé cette question de la manière tant souhaitée par l’Algérie.
Des observateurs présents à Johannesburg n’ont pas manqué de relever, non sans surprise, que l’Algérie et le Lesotho ont été les seuls pays à soulever cette question.
D’après eux, il est tout à fait normal que le dossier du Sahara marocain, qui reste du ressort exclusif de l’ONU, ne figure pas sur la liste des priorités de l’Afrique.
Le conclave avait en effet d’autres questions plus pressantes à débattre, en particulier le développement économique et les questions relatives à la menace terroriste et au respect de l’ordre constitutionnel dans certains pays africains menacés d’instabilité.
L’attitude algérienne lors du sommet vient ainsi démontrer que le dossier du Sahara demeure le seul cheval de bataille pour l’Algérie, dirigée par un régime moribond qui n’a rien à apporter de nouveau à son propre peuple, voire à l’Afrique, en termes de développement économique et social, clef de voûte pour une Afrique qui aspire à libérer tout son potentiel pour occuper la place qui lui revient sur l’échiquier mondial.
L’Algérie d’aujourd’hui persiste de manière suicidaire dans ses calculs politiciens qui mettent à nu l’absence d’une politique africaine qui rompt avec le discours de la guerre froide pour projeter le continent dans une trajectoire de croissance économique.
Contrairement à ce voisin qui fait tout pour saper tout effort d’intégration sur les plans régional et continental, le Maroc poursuit sereinement son chemin de développement politique et économique.
Et Comme une diplomatie se mesure à la densité des relations bilatérales de chaque pays, le Maroc, qui s’impose comme bastion de la stabilité dans un voisinage en proie à l’instabilité, est désormais sollicité en Afrique pour faire bénéficier le continent de son expérience réussie.
Le Maroc a choisi la voie du réalisme doublé d’un pragmatisme qui donne au Royaume un avantage comparatif et renforce son rayonnement en Afrique en tant que locomotive de développement et voix écoutée de paix et modération.
L’Afrique d’aujourd’hui n’a pas besoin de pays distributeurs d’une partie de leur rente. Elle a besoin de partenariats gagnant-gagnant, comme ceux lancés par le Maroc à l’occasion des multiples périples effectués par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Afrique.
C’est ce capital de crédibilité qui explique actuellement la forte présence des compagnies marocaines dans de nombreux pays africains, qui se tournent vers le Maroc, comme partenaire honnête et sincère dans ses engagements de placer l’élément humain au centre de tout développement contrairement au voisin de l’est qui met à contribution les ressources de son peuple pour servir une politique humiliante consistant à acheter les positions des uns et des autres en distribuant à tour de bras de l’argent dont on est même pas sûr de la destination finale.
Lire aussi
Botola Pro D1 “Inwi” (12e journée) : le Chabab Mohammedia s’impose à domicile face à la Jeunesse sportive Salmi (2-1)
Le Chabab de Mohammedia (SCCM) a surclassé la Jeunesse sportive Salmi (JSS) par 2 buts à 1, mercredi au stade El Bachir de Mohammedia, à l’occasion de la 12e journée de la Botola Pro D1 “Inwi”.
Al Omrane Expo 2021: La planification territoriale au centre d’une conférence scientifique
La planification territoriale, ses perspectives et ses défis à relever dans le cadre du nouveau modèle de développement (NMD) ont été au centre d’une conférence scientifique organisée, mercredi à Rabat, en marge de la 5ème édition du Salon annuel Al Omrane Expo qui se tient sous le thème “Développement urbain et territorial au Maroc: réalités et perspectives”.
La culture méditerranéenne au centre d’une conférence à l’Académie du Royaume
L’Académie du Royaume du Maroc a organisé, mercredi, une conférence sous le thème “La culture méditerranéenne existe-t-elle ?”, animée par M. Bruno Péquignot, Professeur émérite des Universités en Sociologie.